samedi 22 mars 2008

BONET JEAN PIERRE FRANCOIS [Général]

Félicitations pour cette superbe biographie du Général Comte BONET qui vient de paraître sous la plume de Messieurs Yves ROTH, Gilbert THIL et Yves DUPREZ.
Il est possible de se procurer cette étude en souscription jusqu'au 30 Mai 2008 au prix de 25 € + port aux Éditions Pic de la Mirandole suivant le bulletin ci-dessus (écrire à picmirandole@reseune.fr et demander l'envoi du bulletin de souscription).
Selon le souhait des auteurs qui "espèrent que d'autres chercheurs seront tentés d'approfondir leurs recherches", notre Comité historique étudiera avec grande attention cette précieuse étude de la vie de ce célèbre alençonnais qui fut présent en 1803 sur les colonnes de la loge La Concorde installée provisoirement à Aix-La-Chapelle.

samedi 15 mars 2008

LA MAISON DE LA FRANC-MACONNERIE (Alençon)






Situé rue De-Lattre-de-Tassigny en Alençon, cet hôtel particulier abrita la loge La Fidélité pendant 38 ans environ. Selon Alain Champion, archiviste de la ville d'Alençon, [ in " Dictionnaire des rues et monuments d'Alençon " paru en 2003 édition Cénomane - page 188], "...la maison de la Franc-maçonnerie, probablement un hôtel aristocratique, d'aspect sévère, de style gothique flamboyant des XVè-XVIè siècles, aurait été construite par Jean du Mesnil, descendant du bâtisseur de la maison d'Ozé. C'est une vaste construction aux assises puissantes, percée de hautes fenêtres surmontées d'écussons et son toit aigu est bordé de pignons garnis de rampants en saillie. Une tourelle d'escalier en vis est adossée au pignon sud. Cet édifice tire son nom du fait qu'il abrita de 1802 à 1840 la loge de La Fidélité. La maison est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 29 juin 1965. Achetée par un particulier en 1973, sa restauration n'a pas aujourd'hui débutée."

C'est donc bien dans cet hôtel que la prestigieuse loge impériale se déploya sous Napoléon 1er en abritant la loge bleue symbolique et son chapitre au rite français. Le motif d'abandon maçonnique de ce patrimoine remarquablement bien situé au coeur de la capitale ornaise n'est pas connu.

Espérons que la restauration actuellement en-cours saura conserver les options d'architecture de cette demeure dans laquelle retentirent les vibrants chants maçonniques mis en valeur par Louis Dubois.

crédit photographique : Claude PAQUIER

dimanche 9 mars 2008

BARBOTTE GUILLAUME (sa tombe, traces maçonniques en sa demeure)














Selon l'étude érudite de Marius Lepage (dans le livre de BOUTON) sur la loge de Domfront " La Parfaire Réunion", BARBOTTE " ...mourut le 23 novembre 1818, à l'âge de 54 ans, et fut inhumé à Domfront. Son oraison funèbre fut prononcée par son voisin Thomas La Prise ( frère étonnant sur lequel il faudra revenir) ...sa tombe se trouve à droite, non loin de l'entrée du cimetière de Domfront. C'est une stèle de calcaire blanc, restaurée, il y a quelques années sur l'initiative de M.André ROUGERON, maire de Domfront. On y voit un sablier ailé, et les inscriptions suivantes :

FATO, FUNCTUS VIRTUTUM MEMORIA MANET
STA, VIATOR ET ORA
"..ici repose G.F.-Bonaventure Barbotte/ex-législateur/premier sous-préfet/de l'arrondissement de Domfront/décédé le XXIII novembre /M.DCCC XVIII..."
On remarquera que les inscriptions entrelacées L&B sur la tombe sont strictement identiques à celles du portail en fer forgé évoqué précédemment.
Marius Lepage s'était trompé : La Parfaite Réunion dura au moins jusqu'en 1814 puisqu'on a retrouvé un tablier et le dipôme de Maître du F.°. Mariel qui fut exposé à l'exposition d'Alençon 2003.
Il reste néanmois que c'est lui qui attira l'attention sur cette demeure de BARBOTTE à Domfront "La Juvinière". Celle-ci comporte encore dans un pilier de porte d'entrée une boule avec équerre et maillet, et plus remarquable, deux colonnes qui sont probablement celle de l'ex-Temple de la loge, ce qui reste une hypothèse très probable qui reste à attester.
Cette demeure a été vendue récemment : ce patrimoine va-t-il disparaître ?
Jean-Claude MARTY et Bernard ORSONI



samedi 1 mars 2008

BARBOTTE GUILLAUME (porte de sa maison à Domfront)








La porte d'entrée en fer forgé du Centre des Impôts de Domfront présente une caractéristique remarquable méconnue du public : il s'agit tout simplement de la porte d'entrée de la maison de Guillaume BARBOTTE, sous préfet impérial, Vénérable de la loge La Parfaite Réunion fondée en 1802 à Domfront.
Le portail présente dans sa partie haute deux cornes d'abondance, plusieurs étoiles à cinq branches, et surtout un motif central composé de deux lettres arabesques : L & B ( L comme Louvel, nom de l'épouse et B comme Barbotte), motif que nous retrouvons exactement sur la tombe de Barbotte comme nous le montrerons ultérieurement.
Nous sommes bien là sur le site de la demeure de BARBOTTE, dit de " La petite Juvinière "qui comporte encore de nos jours quelques traces incontestablement d'origine maçonnique.
Jean-Claude MARTY - Bernard ORSONI